C’EST TROP CHER POUR MOI !

Vous avez déjà été intéressé par une formation ou un accompagnement en vous disant « C’est trop cher pour moi » ?

Moi aussi… Mais quelque chose a changé ces dernières années, et en quelques années j’ai dépensé plusieurs milliers d’euros en formations et en coachings. Comment j’en suis arrivé là ? Voici 4 points que j’ai travaillés avant de pouvoir investir dans une formation sans être bloqué par le prix.

Ce ne sont pas des conseils, juste un partage qui peut vous inspirer. Chacun vit une situation financière différente et certaines sont clairement plus compliquées que d’autres. Si vraiment vous n’avez pas d’argent, cet article ne vous concerne probablement pas. Donc, comme d’habitude, prenez ce qui vous parle et laissez le reste. 

1. ACCEPTER LA PEUR

« Je n’ai pas l’argent ! » C’est vrai pour certains, mais est-ce que vous aussi vous pouvez dépenser 100 € pour un restaurant mais pas pour une séance de coaching ?

Sûrement pas 120 € pour une journée de formation, mais ok pour une heure de karting ou une couleur de cheveux ? Impossible de dépenser 1500 € pour une retraite qui va changer ma vision du monde à tout jamais, mais ok pour une semaine de ski ?

Un premier grand pas, énorme, a été de comprendre pourquoi j’étais capable de dépenser 1000 € pour une semaine de vacances dans un hôtel et pas pour investir sur moi et mon avenir. J’ai compris que j’étais capable de dépenser uniquement dans ce qui était important pour moi, et que le plus important était soit de survivre, soit de me faire du bien à court terme. 

J’ai compris que dépenser 1000 € pour me faire plaisir ça fait du bien. Alors que dépenser 1000 € pour investir sur moi me fait grandir mais me fait aussi entrer dans l’inconnu. Le changement fait peur. Et quand on fait un travail d’introspection, voir des choses que l’on n’avait pas envie de voir fait peur aussi.

Et quand on comprend que souvent ce qui nous fait le plus peur ce n’est pas d’échouer, c’est de réussir, ça éclaire les choses…

Que va-t-il se passer si je lâche les freins et que je laisse toute cette beauté intérieure s’exprimer librement dans ce monde ? Un coach m’a dit un jour : “Ok tu veux plus de monde dans tes formations, mais es-tu prêt à ce qu’une partie de gens la critique ? La vie est en équilibre. Plus il y aura de gens qui vont l’aimer, plus il y en aura qui vont la critiquer. Es-tu prêt à vivre ça ?”

J’ai réalisé qu’en restant petit j’évitais ce risque. Et que dépenser uniquement pour payer mes factures ou pour me faire plaisir me permettait de surtout ne rien changer à mon monde connu. Pas toujours agréable, mais au moins connu.  

2. CHANGER DE QUESTION

Plutôt que de me demander combien ça coûte de suivre cette formation ou cet accompagnement, j’ai commencé à me demander combien ça me coûtait de ne pas la suivre. Comment vais-je me sentir dans 6 mois si je suis encore dans la même situation qu’aujourd’hui ? Combien je dépense chaque mois pour compenser le fait de me sentir mal ?

Combien de fois j’ai vu des gens ne pas prendre un accompagnement à 500 € parce que leur situation financière ne le permettait pas, puis constater qu’ils ont dépensé 1000 € pour s’enfuir une semaine au soleil pour ne pas exploser ?

Je vois aussi des gens qui me disent que 1000 € pour un accompagnement c’est cher, mais qui sont prêt à dépenser 50 € par semaine pendant 10 ans pour aller parler à quelqu’un qui semble ne pas réellement les aider à changer ce qui doit l’être…

50 euros x 52 semaines x 10 ans, ça fait 10.000 €…

3. VOIR CELA COMME UN INVESTISSEMENT

Voir cet accompagnement comme un investissement et pas comme une dépense, en me concentrant sur tout ce que cela allait m’apporter et me permettre de changer, a été une autre étape. Combien ça vaut de se sentir mieux pour les 20, 30 ou 40 ans à venir ? Si on divise le prix payé par le nombre de mois pendant lesquels on va en retirer quelque chose, on réalise la rentabilité de l’investissement.

Aujourd’hui quand j’accompagne quelqu’un et que j’utilise des clés apprises il y a 20 ans pendant une formation PNL qui m’a coûté plusieurs milliers d’euros, je souris d’avoir hésité de la suivre à l’époque. 

4. CHANGER MA RELATION À L’ARGENT

Nous avons tous une relation à l’argent différente. Mais nous en avons tous une… Elle vient de notre famille, de notre entourage, de la société dans laquelle nous avons grandi. Si elle nous permet de vivre sereinement, c’est parfait. Mais pour beaucoup de gens, ce n’est pas une question de quantité, c’est une question de perception.

Certains sont très riches financièrement, mais en veulent toujours plus. D’autres n’ont pas d’argent, et ont l’impression qu’ils ont tout ce dont ils ont besoin. On voit donc que le sentiment d’être riche ne dépend pas du montant sur un compte en banque. C’est à nouveau une question de perception. 

En changeant ma relation générale à l’argent (Merci Peter Koenig), j’ai réalisé que quoi que l’on associe à l’argent (l’argent c’est la liberté, le pouvoir, la sécurité…) on crée le risque de perdre bien plus que de l’argent quand on le dépense. Si par exemple l’argent c’est la sécurité, alors donner de l’argent c’est perdre un peu de sécurité…

Tout ceci est évidemment faux et ne demande qu’à être libéré et démonté.

Si vous ne savez pas comment on fait ça, j’en parle dans le Programme Phoenix

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