Pour certains d’entre-nous, nous passons une bonne partie de notre vie à mettre en place des moyens de survivre dans ce qui est perçu comme « le monde cruel qui nous entoure ». Cela commence très tôt, à la maison ou dans la cours de l’école pour ne pas prendre de coup ou pour qu’on nous aime. Puis pour être reconnus par nos copains et copines de classe à l’adolescence, ou pour se faire une place dans le groupe d’amis ou dans l’équipe sportive. Et finalement pour s’en sortir dans le monde du travail…
Parfois nous gardons nos protections toute notre vie et nous mourons avec. Parfois nous finissions par comprendre un jour que le monde n’est pas si cruel qu’il en a l’air. Mais, bien souvent, quand vient le temps d’enfin être heureux, nous réalisons que quelque chose nous empêche de profiter simplement de la vie. Ce quelque chose, c’est le poids de toutes ces armes que nous avons utilisées pour nous en sortir pendant toutes ces années qui paraissaient être un enfer.
Alors la dernière étape, si nous voulons vraiment être heureux, c’est de déposer les armes. Parce qu’on ne peut pas vivre au paradis avec toutes nos armes, comme si nous étions toujours en enfer…
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